Sujet 1 Les toits verts comme écosystème. Comprendre les paramètres de la biodiversité à prendre en compte
Les toits verts peuvent offrir des avantages environnementaux dans les villes et créer des écosystèmes pour les organismes vivants, contribuant ainsi à améliorer la biodiversité.
Le développement des bâtiments dans les zones urbaines détruit les habitats et entraîne une perte de biodiversité ; l’environnement bâti créé par les toits verts est l’une des méthodes d’atténuation pour la conservation de la biodiversité.
Les toits verts peuvent faire partie du poumon vert environnemental qui fournit d’importants services écosystémiques. En outre, les toits verts peuvent faire partie d’un système plus large de corridors pour la faune dans les zones urbaines et suburbaines, y compris les zones de parc et les jardins, offrant un environnement pour les plantes, les oiseaux et les invertébrés. Par conséquent, les toits verts peuvent être utilisés pour promouvoir la biodiversité urbaine en reliant des poches d’habitat et d’écosystème isolées.
Que sont les services écosystémiques ?
Les services écosystémiques sont regroupés en quatre grandes catégories : l‘approvisionnement, comme la production de nourriture et d’eau ; la régulation, comme le contrôle du climat et des maladies ; le soutien, comme les cycles de nutriments et la production d’oxygène ; et la culture, comme les avantages spirituels et récréatifs.
L’agriculture, l’élevage et la sylviculture bénéficient des services écosystémiques et les influencent. L’impact peut être positif ou négatif, comme suit :
Impact positif sur les services écosystémiques :
- L’agriculture fournit des habitats aux espèces sauvages et crée des paysages esthétiques.
- Les forêts contribuent au maintien d’écosystèmes aquatiques sains et fournissent des sources fiables d’eau propre.
- Les excréments des animaux peuvent être une source importante de nutriments, de dispersion des graines et peuvent maintenir la fertilité du sol dans les prairies pâturées.
Impact négatif sur les services écosystémiques :
- Les pesticides, ainsi que l’homogénéisation des paysages, peuvent réduire la pollinisation naturelle.
- La déforestation ou une mauvaise gestion peut augmenter les inondations et les glissements de terrain pendant les cyclones.
- L’excès d’excréments animaux et une mauvaise gestion peuvent entraîner une pollution de l’eau et menacer la biodiversité aquatique.
La biodiversité est le degré de variation des formes de vie au sein d’un écosystème donné avec différents cycles (par exemple, l’eau). Elle constitue une mesure de la santé des écosystèmes. On pense que la biodiversité contribue à un service écosystémique incessant et souvent invisible qui est fourni dans le cadre des cycles de vie atmosphérique, hydrologique et biogéochimique où l’air et l’eau et les éléments vivants et morts sont recyclés dans un cercle continu de vie.
La biodiversité comprend la diversité au sein des espèces, ainsi qu’entre les espèces des écosystèmes. La biodiversité ne consiste pas seulement à compter le nombre d’espèces sur un toit ou dans tout autre paysage ; elle est composée à la fois de la structure et de la fonction. La complexité, les chaînes alimentaires et la communauté interconnectée des organismes vivants dans un écosystème influent sur le niveau de biodiversité.
