Différents auteurs ont présenté des contraintes, des obstacles et des limites générales à la mise en place de toits verts.
Li et Yeung (2014), à travers une revue de la littérature, listent les contraintes suivantes :
Peck et Callaghan (1999) énumèrent quatre obstacles principaux à la mise en place de toitures vertes :
Vijayaraghavan (2016) présente également diverses contraintes à la mise en œuvre des toitures vertes telles que le coût, l’entretien, leur caractère ” vert “, le manque de recherche localisée, les fuites des toitures ou les problèmes liés à leur élimination finale.
Nous explorons plus en profondeur les obstacles aux toits verts de Vijayaraghavan (2016) dans les diapositives suivantes.
Les toits verts ont souvent été “accusés” d’être des investissements à long terme avec des retours à court terme. Ceci est lié à leur coût.
○Clark et al. (2006) ont affirmé que l’installation d’un toit vert a un coût 27% plus élevé que celui d’un toit conventionnel, mais que la valeur actuelle nette sur 40 ans est inférieure d’environ 25%.
○Lee (2004), quant à lui, a constaté que les toits verts sont 7 % plus chers que les toits conventionnels, compte tenu de la durée de vie prolongée du toit, des économies d’énergie et de la réduction des frais liés aux eaux pluviales.
Un obstacle supplémentaire à l’installation de toits verts est ce qui est perçu comme un entretien exigeant et chronophage.
Une question importante soulevée par les chercheurs concerne le degré de verdure des toits verts (Bianchini & Hewage 2012).
Un autre problème lié aux toits verts est le fait que la recherche sur les environnements locaux est très limitée.
Une hypothèse bien connue concernant l’installation de toits verts est qu’ils augmentent les risques de fuites.
Il faut néanmoins préciser que des toits verts correctement conçus sont nécessaires pour éviter les dommages structurels aux bâtiments. Une évaluation minutieuse par des experts, la sélection de composants appropriés et l’examen des propriétés sont des conditions préalables.
Une limite des toits verts qui n’est pas souvent prise en compte est l’élimination finale et les préoccupations qu’elle génère en termes de besoins en main d’œuvre, de coûts et d’implications environnementales.