Les « rimèd razié » sont extrêmement importants dans la tradition antillaise. Auparavant, et notamment pour les personnes mises en situation d’esclavage, l’accès à la médecine européenne était très limitée (médicaments, chirurgie…). Par contre, la connaissance des plantes médicinales permettait de soigner et de prévenir un grand
nombre de maladies courantes. Les « initiés » avaient un rôle
important dans la société. Par la suite, les apothicaires (anciens pharmaciens) réalisaient des macérations de plantes permettant de soigner la population. Plusieurs centaines de plantes sont répertoriées pour leurs usages médicinaux traditionnels. Les plantes ont, en général, plusieurs actions.
Depuis de nombreuses années, des recherches sont réalisées par des éthnopharmacologues, des sociologues, des chimistes et des médecins pour validées scientifiquement les usages médicinaux traditionnels. C’est le travail du réseau TRAMIL dans la caraïbe. Ce réseau concourt également à sensibiliser la population sur les usages des plantes et l’importance de leur utilisation, notamment en cas de catastrophes naturelles (ex: séisme, cyclone, tsunami…).
Voici quelques exemples des plantes médicinales les plus utilisées en Martinique
Les plantes pour les affections dermatologiques:
Plants for gastrointestinal disorders:
Les plantes pour les affections nerveuses:
Les plantes pour les affections respiratoires: