Les maisons des esclaves, appelées « kaz » ou « kay », étaient situées non loin de l’habitation du colon. Le maître donnait l’autorisation aux esclaves de cultiver une parcelle pour leur propre subsistance. Ainsi, il réduisait les coûts liés à la nourriture des esclaves. Ce petit jardin permettait à une famille de se nourrir, de se soigner et d’avoir accès à des matériaux.
Traditionnellement, la cuisine était située à l’extérieur de la maison pour éviter les risques d’incendie
Dans le même temps, les colons ont importé des végétaux permettant de nourrir facilement la population d’esclaves.
L’arbre à pain, originaire d’Océanie a été introduit dans les Antilles au 18ème siècle par le capitaine Bounty. Il produit un gros fruit consommé comme un féculent salé ou utilisé pour réaliser des gâteaux sucrés. Il peut être bouilli ou rôti.
Le cocotier est également très utilisé pour la consommation de la chaire de noix de coco, de l’eau de coco (riche en minéraux), pour la fabrication d’huile ou de tressage à partir des feuilles. Il est originaire de l’océan pacifique et inporté dans les Antilles à partir de 1625.
De nos jours, ces aliments font partie intégrante des traditions culinaires antillaises et du paysage des îles caribéennes.
D’autres végétaux ont été introduits également par les personnes déportées d’Afrique, d’Inde ou d’Asie, notamment grâce à l’apport de graines. Ces produits vont également être intégrés aux traditions culinaires Martiniquaises et ont étoffé les jardins créoles.
Agrumes – Origine: Asie
Curcuma – origine: Asie
Gombos et café – origine: Afrique