Pendant la période coloniale, certains africains réduits en esclavage parvenaient à s’enfuir des habitations pour vivre librement. C’est le « marronage ». Ces personnes étaient appelées « neg mawon ». Ils habitaient généralement dans des lieux reculés afin de ne pas être retrouvés par les maîtres. En Martinique, ce sont les mornes (petites montagnes). Ils pratiquaient, pour leur subsistance, l’agriculture, la chasse et la cueillette. On appeler des jardins vivriers « jardins des mornes ».
La sanction en cas de recapture par les colons allait des châtiments corporels, à la pause d’entrave permanente, à la mutilation (amputation) jusqu’à la mise à mort. En Martinique, il y a eu peu de communauté « neg mawon » comparativement au Brésil ou à la Guyane.